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Etre électrosensible au quotidien

28 septembre 2009

Adresse morathérapeute

        Je me suis toujours refusée à faire de la publicité ou à orienter directement sur mon blog les gens. Néanmoins, compte tenu de la demande qui m'est faite par mail, je vous indique la personne qui vous renseignera sur des morathérapeutes compétents au plus près de chez vous.
        Il s'agit d'un des pionniers de la recherche sur les effets des ondes : le professeur Danze, en Belgique. Ses coordonnées sont consultables sur son site où vous trouverez de nombreuses informations.
http://www.delvaux-danze.be/accueil.htm
Bon courage à tous.

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10 janvier 2009

Média, enfin une émission sobre et claire

      Beaucoup d'entre vous sont peut-être plus familiers avec les reportages qu'avec les livres.
     Voici, enfin !!!, une émission sans voyeurisme, sans effets d'annonces ou de mise en avant de "phénomènes de foire" comme nous avons pu être perçus au début, nous les électrosensibles, une émission qui explique clairement ce que sont les ondes, comment elles nous touchent TOUS, et les pathologies qu'elles entraînent chez certains.
     Prenez le temps, SVP, de la regarder entièrement et vous comprendrez pourquoi on essaie toujours et encore d'expliquer. On ne fait pas dans l'affolement, mais il est bon de comprendre... surtout quand on sait que les hôpitaux sont "ravis" de s'équiper de Wi Fi.

Bonne émission !               Num_riser0002   http://www.next-up.org/Newsoftheworld/ChildrenEnfants.php#2

Merci infiniment à une lectrice de mon blog pour m'avoir informée de l'émission et à Next-up pour l'avoir mise en ligne. Evidemment, un grand merci aux producteurs de l'émission "Les Maternelles" pour avoir réalisé une telle émission.

7 janvier 2009

Informer toujours ! Petit rappel.

      En rangeant mes papiers pour y voir un peu plus clair en 2009, je suis tombée sur une feuille que j'avais mise de côté pour pouvoir y faire référence un jour dans mon blog. Mais voilà, le temps passe et j'accumule beaucoup d'informations... et le temps me manque maintenant pour réussir à faire les synthèses que je voudrais. Entre le désir d'informer tout un chacun, faire des infos régulières dans mon immeuble pour que les Wi Fi soient arrêtés la nuit (... et ce n'est pas encore gagné !) et mon travail dans le sport que j'ai repris depuis un an et demi et qui se développe de plus en plus (je croise les doigts pour une continuité dans ce sens ... même si je suis encore crevée par moment avec des nuits où je ne peux dormir ! Merci à mes voisins qui font la sourde oreille !), j'entasse des infos que je voudrais vous livrer pour arrêter de lire n'importe quoi sur les forums, ce qui me désespère  au vu de la méconnaissance en biologie et en physique de beaucoup de personnes.
     Donc, une petite piqûre de rappel pour cerner ce qu'est l'hypersensibilité ou l'électrosensibilité.
     L'information a été publiée dans un dossier sur les ondes électromagnétiques " Pratique Santé" le journal de la médecine naturelle, Hors Série n°69 de juillet 2007.

Num_riser0004

     Ce qui est intéressant dans ces articles, c'est qu'ils relatent scientifiquement le processus mis en place dans l'électrosensibilité :

- une phase d'alarme et une phase de résistance lors de laquelle se développe les différentes pathologies en fonction des faiblesses des différents organes et système de communication (nerveux ou endocrinien) de chaque organisme.

Pour celles  et ceux qui ne sont pas familiers avec les termes biologiques  et pour faire très simple :

-le cortex cérébral est la zone périphérique du cerveau où s'effectuent "l'interprétation" des messages envoyés par les différentes parties du corps.
- le système limbique est une partie centrale du cerveau qui analyse les informations de stress du corps et envoie des réponses. Il est aussi le siège de la mémoire.
- amygdale, hippocampe et hypothalamus sont des zones centrales du cerveau qui gèrent les réponses neuro-endocriniennes des informations précédemment analysées.

Num_riser0003

Voici le lien pour lire l'article en PDF Num_riser0002

     En ce qui concerne la toxicité des ondes, je trouve que l'article est assez clair.
Toujours pour information pour les moins calés en bio :
- les glucocorticoïdes sont des molécules produites par les glandes surrénales situées juste au dessus de vos reins. Dès l'instant où le stress est permanent, la production des ces molécules est permanente. Or, leur action se situe au niveau des muscles, du foie et des tissus adipeux (réserve de graisse).  Par conséquent, de façon chronique, la physiologie de l'organisme est modifié. Le cortisol est une molécule de la famille des glucocorticoïdes.

  Toxicit__desondes    Num_riser0005

     Compte tenu des différents niveau d'action de ces ondes, on peut aisément comprendre pourquoi on parle de Syndrome des Micro-ondes et non d'une simple maladie car la manifestation pathologique ne touche pas un organe mais différents niveaux du métabolisme des personnes. D'où la multitude de symptômes et le peu de crédibilité que l'on accorde aux électrosensibles au vu des fortes différences observées selon les patients. Pourtant, les scientifiques et les quelques médecins qui s'y intéressent ont néanmoins remarqué des similitudes flagrantes : problèmes cutanés, cardiaques, cognitifs et musculaires, hormonaux. J'avais déjà mis sur ce blog le schéma des processus d'avancée des symptômes et des maladies qui en découlent, tiré de différentes synthèses d'études et édité dans le livre blanc "Votre GSM, votre santé" :

http://www.next-up.org/pdf/Schema_mecanismes_interactions_exposition_aux_CEM.pdf

       Ce n'est pas pour vous faire peur, mais il faut bien que vous soyez informé, non ?

        ET... comme les choses ne tombent pas du ciel et sont rarement spontanées, on est peu surpris de constater que déjà la symptomatologie et sa cause étaient décrites dans les années 1950. Je vous renvoie à un livre que je trouve essentiel, car très clair et bien documenté, écrit par un journaliste scientifique. J'ai déjà mis des extraits de ce livre (avec l'accord de l'auteur) sur le blog. Je vous ai scanné les pages qui concernent l'historique de la découverte des symptômes et des découvertes de la toxicité des micro-ondes. Bonne lecture ... on se croirait vraiment à notre époque, dans les années 2000. Mais regardez bien les dates, vous serez surpris !

Num_riser0001    extrait_1       extraits_2   

      Et si vous commenciez à réfléchir différemment maintenant ? On ne peut pas revenir en arrière sur la totalité des ondes mais il y a des précautions à prendre. A vous de voir ... mais n'oubliez pas que ce que je ressens et que je vis plus ou moins facilement peut vous tomber dessus n'importe quand et que pour l'instant, il est vraiment très, très difficile de s'en défaire car nous ne sommes qu'une minorité et que la majorité fait la sourde oreille sur l'utilisation de sa technologie.

      Juste pour info : les autres technologies qui sont équivalentes  dans leur application et sans danger pour les êtres vivants existent, sont brevetées et ont été testées. Seulement, non commercialisées pour ... Allez, je vous laisse trouver tout seuls, comme des grands la raison !

31 décembre 2008

Archives de l'année 2008

Voici présentés les titres des articles publiés au cours de l'année 2008:

Bonne Année ? Bons espoirs ...................................................................1er janvier 2008

Une corrélation surprenante : peut-on parler de preuves ? ..................... 31 mars 2008

Quand les électrosensibles ne pourront plus aller dans les hôpitaux........ 21 avril 2008

De nouveaux symptômes ....................................................................... 5 mai 2008

Quand "le Monde" s'y met ........................................................................ 8 mai 2008

Droit de réponse ..................................................................................... 27 septembre 2008

27 septembre 2008

Droit de réponse

 
Num_riser0004   "Ici, l'onde",      Num_riser0001       de François Reynaert, Le nouvel Observateur  n° 2279

       La chronique est très bien écrite, le ton volontairement ironique et décalé, de l'humour au deuxième degré. Je ne dois pas beaucoup me tromper.
       Doit-on se fâcher d'une telle approche qui minimiserait la problématique actuelle des ondes.? Personnellement, cela m'a amusé un brin et beaucoup plu dans le style, même si la conclusion laisserait à penser qu'il faille  une nouvelle fois courber l'échine et attendre que l'orage passe.
        Un des avantages indéniables de ces chroniqueurs qui rient ou se gaussent de tout et de rien, c'est qu'ils font néanmoins passer un message et que leurs informations ne sont pas erronées.
          - Il est vrai que des scientifiques de Clermont-Ferrand essaient de démontrer l'effet des ondes pulsées sur les végétaux, avec le constat que ceux-ci (des plants de tomate en l'occurrence) tendraient à produire des hormones de stress en présence des ondes de plus de  900MHz.
         - Il est vrai que le Dr Servan- Schreiber et consort ont alerté l'opinion publique sur la dangerosité des téléphones portables et que l'Académie de médecine s'est insurgée en faux devant cette affirmation. Mais quand on étudie un peu l'histoire des sciences, on sait que , par définition, les Académies, que ce soit des Sciences ou de Médecine, sont un tantinet conservatrices et surtout, oh non, surtout, ne prennent pas de risque si ce qui est affirmé par un n'est pas vérifié et corroboré par mille ! J'exagère un peu, mais si peu !
          - Il est vrai que les pouvoirs publics, face au ramdam des associations, ont commencé à chuchoter sur le sujet et à parler du principe de précaution avec l'utilisation des oreillettes et autres ersatz d'appareils protecteurs.
         - Il est encore plus vrai que l'on nous dit de ne pas vivre trop près des boîtiers Wi Fi et que le "Mais il faut vivre où alors" est une phrase d'une justesse profonde. Si vous saviez, M. Reynaert, combien de fois cette phrase peut être dite par des personnes électrosensibles qui cherchent désespérément un endroit où laisser reposer leurs neurones, leur cerveau ou leur peau en paix !

        Tout ce que vous dites est vrai avec un ton de dérision. Pourtant, je ne peux adhérer à votre conclusion. "Mourra - t- on d'avoir trop téléphoné ?". Non, monsieur, vous n'en mourrez pas ! Ah, mais alors, me direz vous, pas de panique  ! Vous aurez effectivement résisté à la vache folle, la grippe aviaire et à la couche d'ozone.
        Non, Monsieur. Vous n'en mourrez pas... vous en souffrirez ! Et c'est cela qui est grave, car la douleur, que vous ne soupçonnez pas, est une torture que le monde aura infligé à tous, pour aller plus vite, sans avoir eu la décence de vérifier avant l'innocuité. Mais entre cupidité et innocuité, notre société a depuis longtemps choisi. Les exemples que vous avez cités l'ont prouvé.
        La population n'en est pas morte... mais une partie d'entre elle souffre. Est-ce acceptable ?

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8 mai 2008

Quand Le Monde s'y met...

        MERCI ! Mille mercis, monsieur Carpentier, journaliste au Monde. Non seulement, vous êtes au niveau national le premier à oser parler ouvertenment et sans censure du problème des électrosensibles, avec un argumentaire pro et anti très bien étayé mais en plus, votre article est superbement écrit et construit.

        Je mets en pièce jointe cet article du Monde 2 du 2 mai 2008 intitulé "Les révoltés des ondes" afin que tout un chacun puisse le lire à tête reposée.

ARTICLE_PRESSE_LE_MONDE_2_LE_2_MAI_2008_A_IMPRIMER

        Voici quelques extraits qui décrit très bien notre réalité :

         "Ces gens-là se trompent peut-être. Mais ils ne trichent pas. "Je les compare souvent aux canaris qu'on gardait dans les mines, soupire le professeur Olle Johansson. Quand les oiseaux mouraient c'était signe qu'il n'y avait plus d'oxygène et qu'il fallait se dépêcher de fuir." "

        Vous m'excuserez de commencer par la fin mais je crois que le professeur Johansson, tout comme le professeur Danze en Belgique en sont arrivés à des conclusions de dépit tellement la situation sur le terrain est évidente et tellement elle est si bien niée par les politiques pour raisons économiques. Ces deux scientifiques sont des spécialistes qui ont des années de recul face au phénomène et il est sûr que se faire écarter des réunions ou se voir en permanence discréditer dans ses hypothèses alors que l'on est confronté à des malades quotidiennement, il y a de quoi être désabusé.

         "Cette grande femme au visage doux et aux épaules larges, dont les cheveux blonds se sont couverts du gris des années, présente les mêmes symptômes que les enfants des écoles françaises dont on a équipé les toits d'antennes relais. Elle se plaint des mêmes maux que les bibliothécaires de la Ville de Paris après l'installation de bornes Wi-Fi dans leurs locaux au mois d'août 2007 : migraines, érythèmes, nausées, troubles de la concentration, vertiges, palpitations, fourmillements… Partout dans le monde s'élèvent des voix, qui par milliers disent ainsi souffrir du support invisible des nouvelles technologies : les ondes électromagnétiques"

"ON NE MENT PAS"

        Vous les croyez dingues? La réalité est plus effrayante encore : ils sont sensés. Pas de soucoupe volante cachée dans le tiroir, pas de névrose paranoïaque, d'évocation mystique. Non, voilà des gens qui cherchent une explication scientifique à leur douleur et une solution politique à leur situation "

        "La force des électrosensibles suédois, c'est qu'ils étaient là avant l'avènement du téléphone portable et de la Wi-Fi. A une époque où revendiquer cette maladie n'était pas une menace pour l'industrie. Depuis les autorités ont compris leur erreur. "Ces gens sont malades, il n'y a pas de doute là-dessus… Mais il n'y a aucune preuve scientifique que ces symptômes soient causés par les champs électromagnétiques."  "

       "Difficile de s'y retrouver dans ce brouillard scientifique. D'un étage du Karolinska à l'autre, les discours s'inversent. D'un côté, ceux – et ils sont de plus en plus nombreux, en Suède, en Allemagne, en Australie, aux Etats-Unis – qui voient des anomalies partout : impact sur la peau, sur le sperme, sur la production de sérotonine, un neuromodulateur du système nerveux, sur les barrières immunitaires, sur la disparition des insectes… De l'autre, ceux qui expliquent qu'ils ont beau chercher, ils ne voient rien du tout, que "rien ne permet de conclure", qu'il s'agit d'une grande peur millénariste comme on en a vu tant éclore. Olle Johansson se désole : "Quand bien même il n'y aurait qu'une seule étude alarmante face à des centaines qui ne montrent rien, ce serait celle-là qui devrait nous intéresser. Ce ne sont pas les milliers de décollages réussis du Concorde qui retiennent l'attention des experts de la sécurité mais les trente accidents." 

        Difficile de ne pas remarquer en tout cas que la majeure partie des crédits alloués aux équipes de recherche va à ceux qui pensent que les ondes sont inoffensives. Et que ce sont les mêmes noms que l'on retrouve un peu partout dans les collèges d'experts… Est-ce parce qu'ils sont dans la vérité? Ou parce que leurs conclusions sont bonnes pour l'économie? "L'industrie finance 50 % des recherches, mais cela se fait via des structures internationales qui décident à qui cet argent va être attribué. Qu'on ne vienne pas nous accuser de diriger la recherche!""

        Vraiment, le problème est bien posé et le droit de réponse est donné à toutes les parties. On ne pourra pas dire que l'article ne va que dans un sens ! Forcément, en ce qui me concerne, je prends partie et ai sélectionné des éléments posant le problème par rapport à ce que je vis.

        A vous de prendre position. Merci à OED de l'association APURSETAP pour m'avoir transmis cette information que j'aurais zappée sinon.

5 mai 2008

De nouveaux symptômes...

        Petit à petit, l'oiseau fait son nid ... ou plutôt, le mal fait son nid !

        Malgré mes efforts pour améliorer ma santé, je reste impuissante face aux événements qui ne dépendent pas de ma volonté, à savoir l'attrait irrésistible des étudiants (... et autres) pour les technologies sans fil. De plus, allez savoir pourquoi, mais plus ils utilisent leur joujou et plus ils semblent obtus sur le principe de précaution et l'éventualité d'effets délétères. Toujours la même chose, tant que cela ne me concerne pas, je m'en fous !

        Il n'empêche . En ce qui me concerne, l'évolution est constante et je vois apparaître des symptômes auxquels je n'étais pas familière.
       Au début, je ne me plaignais que de violents maux de tête "en étau" et de diminution conséquente de l'attention et de la cognition. Quelques fourmillement dans les bras avec la souris aussi.
       Puis est apparu, il y a un an et demi environ un sifflement suraigü dans l'oreille droite, de faible intensité mais assez pénible au moment de s'endormir. Progressivement, une douleur dans l'oreille droite s'est invitée comme si j'avais un gonflement permanent et un choc régulier dans le conduit auditif.
Pas génial me direz vous !
        Et bien cette nuit, j'ai expérimenté  - à mon corps défendant - et ce pour la deuxième fois depuis le début de cette année (2008), une nouvelle série de symptôme encore plus désagréable : une tachychardie cardiaque avec une sensation de resserement dans la poitrine, des douleurs le long de la colonne vertébrale et ce qui m'inquiète le plus des sensations de brûlures à l'intérieur de tous mes organes et particulièrement au niveau intestinal et pulmonaire.

        J'avoue être quelque peu démunie car je ne sais plus quoi faire pour me protéger correctement. J'envisage de remettre ma cage de Faraday mais je me demande si c'est vraiment la meilleure solution. Oh, je sais que certains me diront de déménager. Certes. Seulement, comment savoir si les appartements voisins ne sont pas équipés de Wi Fi. A moins de louer en campagne dans une maison très isolée...

        Bref, j'avoue un certain ras le bol et aimerais bien me reposer le week-end !

21 avril 2008

Quand les électrosensibles ne pourront plus aller dans les hôpitaux ...

        J'en avais entendu parler mais d'une oreille distraite. Les associations que sont Next-up, Robin des Toits, Priartem ou Criirem sont silencieux sur le sujet. Et pourtant ... ce qui se prépare dans les hôpitaux a de quoi faire peur. Mes sources sont sûres et ... de l'intérieur comme disent les journalistes !!! (personnel hospitalier et médecin directeur des hôpitaux, c'est vous dire !). Ce que je vais relater va étonner certains, d'autres trouveront tout cela normal ... "il s'agit quand même de progrès et de facilitations pour les médecins, nom d'un petit bonhomme ." Sic !

        Vous avez tous déjà entendu parler du dossier médical informatisé. Une petite "merveille" qui va permettre des économies substantielles et d'éviter erreurs médicales par redondances, par surmédications, qui va faciliter les diagnostics en connaissant les antécédents des malades, etc... Bref, que du bon ! Forcément, quand on vous présente les éléments de cette façon, que trouver à y redire ? Rien. Sauf que ...

        Sauf que l'on a oublié de vous dire que les médecins qui vont consulter votre dossier  vont le faire directement d'un ordinateur portable qui se baladera au fil de la visite du médecin dans les couloirs de l'hôpital. Forcément, pour que le dossier soit consultable, il est nécessaire qu'il soit dans une base de données d'un PC central et vous vous doutez bien que le PC portable n'aura pas de mémoires suffisantes pour conserver les dossiers médicaux de tous les patients. Donc, le PC va interroger une banque de données de bases du système informatique de l'hôpital. Logique. Et à votre avis, par quelle voie va-t-il l'interroger ?

        Allons ! Je suis sûre que vous avez trouvé facilement.

        Bienvenue au WI FI dans les hôpitaux, jusque dans les chambres des malades. Et oui ! L'investissement est énorme puisque le chantier d'équipement a été passé pour toute la France. C'est-à-dire que TOUS les hôpitaux vont être équipés. J'ai eu du mal à y croire et ai néanmoins posé la question qui gêne : " Mais, vous êtes quand même au courant des effets délétères des ondes. Les publications sont de plus en plus nombreuses". On m'a juste répondu que lorsque cela avait été décidé, la toxicité n'était pas mise en avant et que maintenant que l'équipement est en passe d'être installé, on ne va pas revenir en arrière car l'investissement est trop lourd. Quand les hôpitaux s'équipent, c'est pour une période de dix ans ! Super ! Franchement, je ne suis pas sûre de vouloir me faire soigner dans les hôpitaux à l'avenir, car en tant qu'électrosensible, je serai encore plus malade et "fermés comme le sont la majorité des médecins", je doute qu'ils soient capables d'écouter et de prendre en compte  mes arguments sur le mal-être dans leur lieu de  "haute technologie".

        Donc, si on résume : les hôpitaux s'équipent de Wi-Fi. Un hôpital, ce n'est pas comme une bibliothèque, cela ne s'arrête pas la nuit, donc on peut s'attendre à ce que les émissions d'ondes se fassent 24h/24h. Les patients en situation de faiblesse vont  prendre les doses continuellement, tout comme le personnel hospitalier. Combien vont résister ? Combien de personnels vont réagir comme dans les bibliothèques de Paris ?
       Je me demande si tous les services en seront équipés. En effet, réfléchissez. Les cardiologues et les diabétologues savent de longue date que les ondes modifient le fonctionnement des pace-makers et des pompes à insulines, puisqu'ils ont longuement discuté pour que ces éléments soient plombés afin de les protéger des émissions d'ondes. Les services d'oncologie infantile voient arriver des gamins porteurs de leucémies dont une des causes est l'absorption massive d'ondes de toutes natures. Sera-t-il raisonnable de soigner des pathologies en immergeant les patients de nouveau dans un bain d'ondes ? Alors que la ministre de la Santé, Mme Bachelot, faisait un minima de prévention à Noël dernier pour expliquer qu'il "serait mieux" de ne pas offrir des téléphones portables à des enfants de moins de 15 ans, je pense qu'il serait bon qu'elle soit en accord avec ses dires quant à la rentrée du Wi Fi dans les hôpitaux. De plus, doit-on rappeller que le décret de 2002 stipule que les antennes relais ne doivent pas être implantées à moins de trois cents mètres des zones dites sensibles (dont font partie les hôpitaux). Or, il est démontré une même nocivité pour le Wi Fi et on envisage sans complexe de l'installer directement dans les hôpitaux. Mais où va-t-on ?

        Pourquoi la société française se comporte -t-elle toujours comme une éternelle adolescente ? Alors que l'Allemagne recommande à ses citoyens de ne pas installer le Wi Fi chez eux (croyez-vous sincèrement qu'ils accèpteraient de le positionner dans les hôpitaux ?), alors que les anglais ont fait machine arrière dans les écoles en constatant la dégradation psychique des gamins, alors que les japonais s'interrogent sur le comportement apathique ou a contrario, de plus en plus violent de leurs adolescents, la France décide de continuer son comportement juvénile à risque. "Je n'ai rien à faire de ce que les adultes disent, j'expérimente moi-même quitte à me faire mal. Après, je saurai. " 
        C'est quel âge déjà la majorité ?

31 mars 2008

Une corrélation surprenante : peut-on parler de preuve ?

        Je vous avais dit dans un précédent message qu’une personne travaillant dans le domaine des champs électromagnétiques avait bien voulu me prêter un appareil mesureur de champs. Après plusieurs essais et sorties de résultats ponctuels et continus, il me dit que le mieux, serait de faire une mesure en utilisant toute la mémoire de l’appareil, avec des temps de mesure suffisamment rapprochés pour avoir une idée précise du phénomène. J’ai donc ramené l’appareil chez moi et ai décidé de noter les sensations que j’avais sur une feuille avec l’horaire, sans regarder l’appareil. De cette façon, je ne pouvais pas être influencée par la mesure du champ et me dire, que celle-ci étant élevée, je devrais avoir mal quelque part.

Les mesures

       Les mesures ont été réalisées en juin 2007, pendant 34 h.  Cela fait neuf mois certes, mais nous avons eu quelques difficultés à sortir les données de l’appareil et la personne qui a bien voulu m’aider a eu beaucoup de travail au niveau professionnel. Néanmoins, « tout arrive à qui sait attendre » !

Alors, tout d'abord, l'appareil : mesureur électromagnétique à 0,03 V/m de précision. Sonde EP 330 S

P1090039      P1090045

Mesures effectuées toutes les 10s pendant 34h 42’20 ‘’

Début des mesures : 7 juin 2007 à 15 h 00

Fin des mesures : 9 juin 2007 à 01h42’20’’

Les résultats

Les résultats des mesures sont présentés sur le graphe ci-après. Les mesures sont effectuées en V/m et l’échelle est logarithmique. Le chiffre 1 sur l’axe des ordonnées indique une mesure de 1V/m.

Num_riser0010

     Je vous rappelle que la majorité des scientifiques (résolution de Salzburg, 7/8 juin 2000) estime qu’au delà de 0,6 V/m, il y a atteinte à la santé et que le seuil admissible serait de 0,3 V/m pour qu’aucun effet ne soit ressenti par l’être humain. ( avril 2006, Santini, et al,SantiniRogerTmAntennesRelaisArgumentsScientifiquesPrincipePrecaution2006Fr ). Je tiens aussi à rappeler que dans certaines zones de l’Europe, les normes sont encore plus sévères : Land de Salzburg (Autriche), 0,06 V/m pour l’extérieur des bâtiments et  0,02 V/m à l’intérieur des bâtiments, siège de la société BMW en  Allemagne : 0,2 V/m. Maintenant, il est bon de rappeler que les normes françaises sont de …40 à 60 V/m, conformément aux recommandations par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui ne tiennent nullement compte des effets non thermiques des micro-ondes.

          Donc, selon la législation française tout ce que je vais écrire n’est pas alarmant puisque les mesures sont très nettement en deçà du seuil de 40 V/m.

        Comme vous pourrez le constater, les champs émis le sont de manière discontinue dans le temps. Ce n’est pas une nouveauté. Ils le sont aussi dans la puissance émise puisque les mesures vont de 0 à 1,12 V/m. On constate une forte fréquence d’émission entre 15 h et 2 h du matin sur les deux jours. Il n’y a par contre pas d’émissions significatives relevées après 3 h du matin et durant toute la matinée.

        Les résultats de mes sensations corporelles sont notés en dessous du graphe, de manière à ce que la corrélation soit clairement visible. Les manifestations classiques que je ressens sont subjectives certes,  mais il faut bien les décrire.

               1/ sensation d’une modification électrique dans le corps avec tension au niveau de la tête.

               2/ écrasement aux tempes et forte céphalées 

               3/ fourmillement dans le bras qui utilise la souris 

               4/ tension musculaire au niveau de la gorge.

               5/ réveil nocturne avec contraction anarchique des muscles (identique à une crise de tétanie ou d’épilepsie) 

               6/ réveil nocturne avec douleurs musculaires (assimilées à des brûlures fulgurantes de quelques secondes)

        Je me suis habituée à certaines douleurs, ce qui fait que je ne porte pas systématiquement la casquette dès que je ressens une modification dans mon corps. Par contre, dès que je mets la casquette, je ressens comme un relâchement, une détente aux niveau de mon cerveau, une sensation de légèreté. Je sens alors de façon plus intense l’effet électrique dans les muscles.

        Comme on peut le constater, les céphalées arrivent après un pic d’émission au-delà de 1V/m et les douleurs sont difficilement tenables après une série d’émission sur 2 heures environ.

         On remarque aussi que les émissions durent entre 8 et 10 h par jour et que les endormissements ne se font pas sans la casquette.

         De plus, un réveil nocturne avec contraction musculaire est noté alors qu’il n’y a aucune émission de champs et d’autre part, un autre existe au moment de l’émission d’un pic à plus d’1 V/m.

Discutons : 

       Comme vous l’aurez compris, même si j’ai utilisé un matériel scientifique et que je présente les résultats avec le plus de rigueur possible, je ne prétends pas démontrer là quelque chose de « scientifiquement estampillé ». Toutefois, je pense que cela peut faire réfléchir certaines personnes, qui ne cessent de dire que ce que l’on ressent, c’est du « pipeau ».

        La première chose qui m’a frappé lorsque j’ai confronté les données et mes notes est la similitude du timing. En fait, pour tout vous dire, je ne me souvenais plus de l’heure à laquelle j’avais commencé les mesures. Or, j’ai reçu les résultats sous forme de graphe avec l’échelle de temps que vous avez pu voir sous le graphe, à savoir T = 0 pour le début des mesures. Donc, au tout début, je me suis dit que si j’avais commencé les mesures le matin, cela ne collait pas avec mes observations. Donc, j’avais tout faux dans mes hypothèses. Puis, j’ai envoyé un mail à la personne qui m’a aidé pour lui demander l’heure de début. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que cette fois, les pics d’émission correspondaient presque qu’à chaque fois à mes douleurs. Je me suis dit : on ne peut pas être plus clair ! Ce n’est pas un « match » comme on dit en anglais, mais cela y ressemble fortement à 80% environ.

       

        Pour l’interprétation, je verrais plusieurs choses (volontairement, je ne rentrerai pas dans le domaine purement physiologique) :

-  il semblerait que le début des douleurs apparaît après que le corps a encaissé une certaine dose de champs électromagnétique.      

-  d’autre part, il semblerait aussi que les douleurs deviennent aiguës après plusieurs pics rapprochés sur une courte période « environ deux heures ». 

-  enfin, l’endormissement difficile sans protection peut être causé par l’accumulation des doses d’ondes qui ont, on le sait, une action modificatrice de la production de la mélatonine, l’hormone du sommeil.

         Je n’explique pas forcément bien le réveil nocturne avec des contractions musculaires : je peux seulement conjecturer à un seuil de tolérance dépassé par accumulation et, suite à un relâchement naturel des fibres musculaires durant la phase de sommeil, à une « restitution » des phénomènes électriques au  niveau de muscles comme une pile qui se vide.

        Par contre, le réveil nocturne au moment du pic pourrait signifier que l’onde électromagnétique interagit avec les ondes du sommeil pour les court-circuiter.

        Evidemment, tout ceci n’est qu’hypothèses et je ne peux en aucun cas sur une seule phase de mesure, sans éléments scientifiques plus précis, me permettre de conclure à une preuve irréfutable de la création de mon électrosensibilité par les ondes émises.

        Je tenais aussi à discuter de l’origine de  ces ondes. En effet, compte tenu des heures d’émission, je me suis posée des questions. Il est à noter que je vis au 8ème étage d’un immeuble et qu’aucune antenne relais n’est présente dans le quartier où je vis. Il y a, à deux ou trois km à vol d’oiseau, des antennes radio  assez puissantes sur un château d’eau. Je pencherais donc plus, compte tenu des horaires des pics à une source Wi Fi de l’immeuble qui polluerait mon environnement. Or, après enquête, j’avais découvert l’an passé un peu plus tôt que ma voisine du dessous possédait le Wi Fi. La seule chose dont elle m’avait asuré est qu’elle l’éteignait la nuit.

        J’espère que cette petite expérience pourra se renouveler cette année dans ce lieu et dans un autre lieu.

       J’espère aussi que ces résultats auront fait réfléchir certains, notamment les associations qui possèdent ces appareils de mesure et qui pourraient effectuer cette expérience facile avec différents électrosensibles parmi leurs membres. En étant un peu rigoureux, on peut amener les scientifiques à se poser les vraies questions pour monter des protocoles dignes de ce nom.

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27 mars 2008

Archives de décembre 2007

NEANT

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